domingo, 24 de março de 2013

Voici l'homélie de la messe des Rameaux, prononcée ce matin Place St.Pierre par le Pape François. PAPA FRANCESCO: "I GIOVANI DEVONO DIRE AL MONDO: È BUONO SEGUIRE GESÙ". PAPA FRANCISCO: "DEBÉIS DECIR AL MUNDO QUE ES BUENO SEGUIR A CRISTO"

Voici l'homélie de la messe des Rameaux, prononcée ce matin Place St.Pierre par le Pape François:



Cité du Vatican, 24 mars 2013 (VIS). Voici l'homélie de la messe des Rameaux, prononcée ce matin Place St.Pierre par le Pape François:

"Jésus entre à Jérusalem. La foule des disciples l’accompagne en fête, les manteaux sont étendus devant lui, on parle des prodiges qu’il a accomplis, un cri de louange s’élève: Béni soit celui qui vient, lui, notre roi, au nom du Seigneur. Paix dans le ciel et gloire au plus haut des cieux. Foule, fête, louange, bénédiction, paix. C’est un climat de joie que l’on respire. Jésus a réveillé dans le cœur tant d’espérances surtout chez les gens humbles, simples, pauvres, oubliés, ceux qui ne comptent pas aux yeux du monde. Lui a su comprendre les misères humaines, il a montré le visage de miséricorde de Dieu, il s’est baissé pour guérir le corps et l’âme. Tel est Jésus, avec un coeur qui regarde chacun de nous, nos maladies et nos péchés. Grand est son amour. C'est avec cet amour qu'il est entré dans Jérusalem... C’est une scène belle, joyeuse et pleine de lumière, la lumière de l'amour et du coeur de Jésus... Au commencement de cette messe nous l’avons répété en agitant nos palmes . Nous aussi nous avons accueilli Jésus en exprimant nous aussi notre joie de l’accompagner, de le savoir proche, présent en nous et au milieu de nous, comme un ami, comme un frère, aussi comme un roi, c’est-à-dire comme un phare lumineux de notre vie. Jésus est Dieu abaissé jusqu'à cheminer avec nous. Il est notre ami et notre frère, celui qui éclaire notre chemin".

"La joie, tel est le mot que je veux vous dire. Ne soyez jamais des hommes et des femmes tristes, un chrétien ne peut jamais l’être. Ne vous laissez jamais prendre par le découragement. Notre joie n’est pas une joie qui naît de la possession de nombreux biens, mais du fait d’avoir rencontré une personne, Jésus, qui est parmi nous. Nous savons qu’avec lui nous ne sommes jamais seuls, même dans les moments difficiles, même quand le chemin de la vie se heurte à des problèmes et à des obstacles qui semblent insurmontables. Et il y en a tant! Nous accompagnons et nous suivons Jésus, mais surtout nous savons qu'il nous accompagne et nous charge sur ses épaules. En cela est notre joie, l’espérance que nous devons porter dans notre monde. S'il vous plaît, ne vous laissez pas voler l'espérance que Jésus nous apporte! Le second mot clef de ce jour est la parole. Pourquoi Jésus entre-t-il à Jérusalem, ou peut-être mieux, comment Jésus entre-t-il à Jérusalem? La foule l’acclame comme roi. Et lui ne s’oppose pas, il ne la fait pas taire. Quel type de roi est Jésus? Il monte un petit âne, il n’a pas une cour qui le suit, il n’est pas entouré d’une armée symbole de force. Ceux qui l’accompagnent sont des gens humbles, simples. Ceux qui l'accueillent voient en lui quelque chose de supérieur. Leur foi leur permet de saisir qu'il est le Sauveur. Jésus n’entre pas dans la ville sainte pour recevoir les honneurs réservés aux rois terrestres, à qui a le pouvoir, à qui domine. Il y entre pour être flagellé, insulté et outragé, comme l’annonce Isaïe, Il entre à Jérusalem pour recevoir une couronne d’épines, un bâton, un manteau de pourpre, une royauté qui sera objet de dérision. Il entre pour monter au Calvaire chargé d’une poutre de bois. Le deuxième mot clef est croix. Jésus entre à Jérusalem pour mourir sur la Croix. Et c’est justement ici que resplendit son être de roi selon Dieu. Son trône royal est le bois de la Croix! Je pense à ce que Benoît XVI dit aux cardinaux: vous êtes des princes, mais d'un roi crucifié. Jésus prend sur lui le mal, la saleté, le péché du monde et celui de chaque homme. Et il le lave, il le lave avec son sang, avec la miséricorde et l’amour de Dieu. Regardons autour de nous. Combien de blessures le mal inflige-t-il à l’humanité! Guerres, violences, conflits économiques qui frappent les plus faibles, soif d’argent, que personne ne pourra emporter avec soi. Ma grand mère nous disait enfants que le drap funèbre n'a pas de poches. Et puis la soif de pouvoir, la corruption et les divisions, les crimes contre la vie humaine et contre la création. Et puis il y a nos péchés personnels, les manques d’amour et de respect envers Dieu, envers le prochain et envers la création tout entière. Sur la Croix Jésus sent tout le poids du mal et avec la force de l’amour de Dieu le vainc, le défait dans sa résurrection. Voici tout le bien que Jésus nous accorde depuis son trône de la Croix. La Croix du Christ embrassée avec amour ne porte pas à la tristesse, mais à la joie, à la joue d'être sauvés et de faire un tant soit peu de ce qu'il a fait le jour de sa mort".

"Sur cette place il y a beaucoup de jeunes. Depuis 28 ans le Dimanche des Rameaux est la Journée de la Jeunesse. Voici le troisième mot clef, les jeunes. Chers jeunes, je vous ai vu dans la procession d'entrée et je vous ai imaginé faisant la fête autour de Jésus, agitant des rameaux d’olivier. Je vous imagine criant son nom et exprimant votre joie d’être en sa compagnie. Vous avez une part importante dans cette fête de la foi. Vous apportez la joie de la foi et dites que nous devons vivre la foi avec un cœur jeune, toujours, même à soixante-dix ou quatre-vingts ans! Oui, avec un coeur jeune. Avec le Christ, le cœur ne vieillit jamais. Tous nous savons que le roi que nous suivons et qui nous accompagne est très spécial, c’est un Roi qui aime jusqu’à la Croix et qui enseigne à servir, à aimer. N’ayons pas honte de sa Croix. Au contraire, embrassez la pour avoir compris que c’est dans le don de soi, dans le fait de se dépasser, que réside la véritable joie, que c’est avec l’amour de Dieu qu'il a vaincu le mal. Portez la Croix pèlerine à travers tous les continents, par les routes du monde. Portez la en répondant à l’invitation de Jésus, pour faire de toutes les nations des disciples. Cette phrase de Mathieu est le thème de la JMJ de cette année. Portez la pour dire à tous que sur la Croix Jésus a abattu le mur de l’inimitié, qui sépare les hommes et les peuples, et qu’il a apporté la réconciliation et la paix. Chers amis, moi aussi je me mets en route dès aujourd'hui avec vous, sur les traces de Jean-Paul II et de Benoît XVI. Désormais nous sommes proches de la prochaine étape de ce grand pèlerinage de la Croix. J'envisage avec joie d'aller en juillet prochain à Rio de Janeiro. Je vous donne rendez-vous dans cette grande ville du Brésil. Préparez vous, surtout spirituellement dans vos communautés, pour que cette rencontre soit un signe de foi pour le monde entier. Les jeunes doivent dire au monde qu'il est bon de suivre Jésus, de marcher avec lui. Son message est un bienfait. Dites lui qu'il est bon de se surpasser et d'aller vers les périphéries du monde et de nos vies pour porter ce message. Les trois mots clefs sont aujourd'hui la joie, la Croix, les jeunes. Demandons à la Vierge Marie de nous enseigner la joie de la rencontre avec le Christ, l’amour avec lequel nous devons lui porter au pied de la Croix, l’enthousiasme du cœur jeune avec lequel nous devons le suivre en cette Semaine Sainte et durant toute notre vie. Ainsi soit-il".

LE PAPE FRANÇOIS INVITE LES JEUNES A RIO

Cité du Vatican, 24 mars 2013 (VIS). A la fin de la messe des Rameaux, le Pape François a récité l'angélus dominical en présence des 250.000 fidèles rassemblés Place St.Pierre et environs. Dès avant la prière mariale, il a salué les jeunes en plusieurs langues: "Chers frères et sœurs, au terme de cette célébration, invoquons l’intercession de la Vierge Marie afin qu’elle nous accompagne durant la Semaine Sainte. Elle, qui a suivi avec foi son Fils jusqu’au Calvaire, qu’elle nous aide à marcher à sa suite, en portant sa Croix avec sérénité et amour, pour parvenir à la joie de Pâques. La Vierge des Douleurs soutient spécialement ceux qui vivent des situations plus difficiles. Ma pensée va vers les personnes atteintes de tuberculose, car c'est aujourd’hui la Journée mondiale contre cette maladie. Je vous confie particulièrement à Marie, chers jeunes, ainsi que votre marche vers Rio de Janeiro. Rendez-vous à Rio en juillet. Préparez-vous y spirituellement. Bonne route à tous!"

PAPA FRANCESCO: "I GIOVANI DEVONO DIRE AL MONDO: È BUONO SEGUIRE GESÙ"

Città del Vaticano, 24 marzo 2013 (VIS). Di seguito riportiamo il testo integrale dell'omelia che il Papa Francesco ha pronunciato durante la celebrazione liturgica della Domenica della Palme e della Passione del Signore che ha aperto i riti della Settimana Santa. Nel ricordare la Giornata Mondiale della Gioventù che si celebra oggi in tutta la Chiesa, il Santo Padre ha esortato a vivere la fede "con un cuore giovane" ed ha affermato: "I giovani devono dire al mondo: è buono seguire Gesù".

"Gesù entra in Gerusalemme. La folla dei discepoli lo accompagna in festa, i mantelli sono stesi davanti a Lui, si parla di prodigi che ha compiuto, un grido di lode si leva: 'Benedetto colui che viene, il re, nel nome del Signore. Pace in cielo e gloria nel più alto dei cieli' (Lc 19,38).

Folla, festa, lode, benedizione, pace: è un clima di gioia quello che si respira. Gesù ha risvegliato nel cuore tante speranze soprattutto tra la gente umile, semplice, povera, dimenticata, quella che non conta agli occhi del mondo. Lui ha saputo comprendere le miserie umane, ha mostrato il volto di misericordia di Dio e si è chinato per guarire il corpo e l’anima.

Questo è Gesù. Questo è il suo cuore che guarda tutti noi, che guarda le nostre malattie, i nostri peccati. È grande l’amore di Gesù. E così entra in Gerusalemme con questo amore, e guarda tutti noi. È una scena bella: piena di luce, - la luce dell’amore di Gesù, quello del suo cuore - di gioia, di festa.

All’inizio della Messa l’abbiamo ripetuta anche noi. Abbiamo agitato le nostre palme. Anche noi abbiamo accolto Gesù; anche noi abbiamo espresso la gioia di accompagnarlo, di saperlo vicino, presente in noi e in mezzo a noi, come un amico, come un fratello, anche come re, cioè come faro luminoso della nostra vita. Gesù è Dio, ma si è abbassato a camminare con noi. È il nostro amico, il nostro fratello. Qui ci illumina nel cammino. E così oggi lo abbiamo accolto. E questa è la prima parola che vorrei dirvi: gioia! Non siate mai uomini e donne tristi: un cristiano non può mai esserlo! Non lasciatevi prendere mai dallo scoraggiamento! La nostra non è una gioia che nasce dal possedere tante cose, ma nasce dall’aver incontrato una Persona: Gesù, che è in mezzo a noi; nasce dal sapere che con Lui non siamo mai soli, anche nei momenti difficili, anche quando il cammino della vita si scontra con problemi e ostacoli che sembrano insormontabili, e ce ne sono tanti! E in questo momento viene il nemico, viene il diavolo, mascherato da angelo tante volte, e insidiosamente ci dice la sua parola. Non ascoltatelo! Seguiamo Gesù! Noi accompagniamo, seguiamo Gesù, ma soprattutto sappiamo che Lui ci accompagna e ci carica sulle sue spalle: qui sta la nostra gioia, la speranza che dobbiamo portare in questo nostro mondo. E, per favore, non lasciatevi rubare la speranza! Non lasciate rubare la speranza! Quella che ci dà Gesù.

Seconda parola. Perché Gesù entra in Gerusalemme, o forse meglio: come entra Gesù in Gerusalemme? La folla lo acclama come Re. E Lui non si oppone, non la fa tacere. Ma che tipo di Re è Gesù? Guardiamolo: cavalca un puledro, non ha una corte che lo segue, non è circondato da un esercito simbolo di forza. Chi lo accoglie è gente umile, semplice, che ha il senso di guardare in Gesù qualcosa di più; ha quel senso della fede, che dice: Questo è il Salvatore. Gesù non entra nella Città Santa per ricevere gli onori riservati ai re terreni, a chi ha potere, a chi domina; entra per essere flagellato, insultato e oltraggiato, come preannuncia Isaia nella Prima Lettura; entra per ricevere una corona di spine, un bastone, un mantello di porpora, la sua regalità sarà oggetto di derisione; entra per salire il Calvario carico di un legno. E allora ecco la seconda parola: Croce. Gesù entra a Gerusalemme per morire sulla Croce. Ed è proprio qui che splende il suo essere Re secondo Dio: il suo trono regale è il legno della Croce! Penso a quello che Benedetto XVI diceva ai Cardinali: Voi siete principi, ma di un Re crocifisso. Quello è il trono di Gesù. Gesù prende su di sé... Perché la Croce? Perché Gesù prende su di sé il male, la sporcizia, il peccato del mondo, anche il nostro peccato, di tutti noi, e lo lava, lo lava con il suo sangue, con la misericordia, con l’amore di Dio. Guardiamoci intorno: quante ferite il male infligge all’umanità! Guerre, violenze, conflitti economici che colpiscono chi è più debole, sete di denaro, che poi nessuno può portare con sé, deve lasciarlo. Mia nonna diceva a noi bambini: il sudario non ha tasche. Amore al denaro, potere, corruzione, divisioni, crimini contro la vita umana e contro il creato! E anche - ciascuno di noi lo sa e lo conosce - i nostri peccati personali: le mancanze di amore e di rispetto verso Dio, verso il prossimo e verso l’intera creazione. E Gesù sulla croce sente tutto il peso del male e con la forza dell’amore di Dio lo vince, lo sconfigge nella sua risurrezione. Questo è il bene che Gesù fa a tutti noi sul trono della Croce. La croce di Cristo abbracciata con amore mai porta alla tristezza, ma alla gioia, alla gioia di essere salvati e di fare un pochettino quello che ha fatto Lui quel giorno della sua morte.

Oggi in questa Piazza ci sono tanti giovani: da 28 anni la Domenica delle Palme è la Giornata della Gioventù! Ecco la terza parola: giovani! Cari giovani, vi ho visto nella processione, quando entravate; vi immagino a fare festa intorno a Gesù, agitando i rami d’ulivo; vi immagino mentre gridate il suo nome ed esprimete la vostra gioia di essere con Lui! Voi avete una parte importante nella festa della fede! Voi ci portate la gioia della fede e ci dite che dobbiamo vivere la fede con un cuore giovane, sempre: un cuore giovane, anche a settanta, ottant’anni! Cuore giovane! Con Cristo il cuore non invecchia mai! Però tutti noi lo sappiamo e voi lo sapete bene che il Re che seguiamo e che ci accompagna è molto speciale: è un Re che ama fino alla croce e che ci insegna a servire, ad amare. E voi non avete vergogna della sua Croce! Anzi, la abbracciate, perché avete capito che è nel dono di sé, nel dono di sé, nell’uscire da se stessi, che si ha la vera gioia e che con l’amore di Dio Lui ha vinto il male. Voi portate la Croce pellegrina attraverso tutti i continenti, per le strade del mondo! La portate rispondendo all’invito di Gesù 'Andate e fate discepoli tutti i popoli' (cfr Mt 28,19), che è il tema della Giornata della Gioventù di quest’anno. La portate per dire a tutti che sulla croce Gesù ha abbattuto il muro dell’inimicizia, che separa gli uomini e i popoli, e ha portato la riconciliazione e la pace. Cari amici, anch’io mi metto in cammino con voi, da oggi, sulle orme del beato Giovanni Paolo II e di Benedetto XVI. Ormai siamo vicini alla prossima tappa di questo grande pellegrinaggio della Croce. Guardo con gioia al prossimo luglio, a Rio de Janeiro! Vi do appuntamento in quella grande città del Brasile! Preparatevi bene, soprattutto spiritualmente nelle vostre comunità, perché quell’Incontro sia un segno di fede per il mondo intero. I giovani devono dire al mondo: è buono seguire Gesù; è buono andare con Gesù; è buono il messaggio di Gesù; è buono uscire da se stessi, alle periferie del mondo e dell’esistenza per portare Gesù! Tre parole: gioia, croce, giovani.

Chiediamo l’intercessione della Vergine Maria. Lei ci insegna la gioia dell’incontro con Cristo, l’amore con cui lo dobbiamo guardare sotto la croce, l’entusiasmo del cuore giovane con cui lo dobbiamo seguire in questa Settimana Santa e in tutta la nostra vita. Così sia".

ANGELUS: IL PAPA AUGURA AI GIOVANI UN BUON CAMMINO VERSO LA GIORNATA MONDIALE DELLA GIOVENTÙ

Città del Vaticano, 24 marzo 2013 (VIS). Al termine della celebrazione liturgica della Domenica della Palme e della Passione del Signore, il Santo Padre ha recitato l'Angelus con gli oltre 250.000 fedeli che hanno assistito alla celebrazione.

"Cari fratelli e sorelle, al termine di questa celebrazione, invochiamo l’intercessione della Vergine Maria affinché ci accompagni nella Settimana Santa. Lei, che seguì con fede il suo Figlio fino al Calvario, ci aiuti a camminare dietro a Lui, portando con serenità e amore la sua Croce, per giungere alla gioia della Pasqua. La Vergine Addolorata sostenga specialmente chi sta vivendo situazioni più difficili. Un ricordo va alle persone affette da tubercolosi, poiché oggi ricorre la Giornata mondiale contro questa malattia. A Maria affido in particolare voi, carissimi giovani, e il vostro itinerario verso Rio de Janeiro".

"A luglio, a Rio! Preparate spiritualmente il cuore!"

Al termine il Papa ha augurato a tutti i giovani in diverse lingue un buon cammino verso Rio.

PAPA FRANCISCO: "DEBÉIS DECIR AL MUNDO QUE ES BUENO SEGUIR A CRISTO"


Ciudad del Vaticano, 24 marzo 2013(VIS).- Publicamos a continuación el texto completo de la homilía del Papa Francisco durante la Misa del domingo de Ramos con la que abrió los ritos de Semana Santa. El Santo Padre se refirió a la Jornada de la Juventud, que se celebra hoy en toda la Iglesia, invitó a los jóvenes a prepararse para la Jornada Mundial de la Juventud de Río de Janeiro, y pidió a todos vivir la fe "con un corazón joven". "Debéis decir al mundo que es bueno seguir a Cristo", afirmó el pontífice.

"Jesús entra en Jerusalén. La muchedumbre de los discípulos lo acompañan festivamente, se extienden los mantos ante él, se habla de los prodigios que ha hecho, se eleva un grito de alabanza: «¡Bendito el que viene como rey, en nombre del Señor! Paz en el cielo y gloria en lo alto» (Lc 19,38).

Gentío, fiesta, alabanza, bendición, paz. Se respira un clima de alegría. Jesús ha despertado en el corazón tantas esperanzas, sobre todo entre la gente humilde, simple, pobre, olvidada, esa que no cuenta a los ojos del mundo. Él ha sabido comprender las miserias humanas, ha mostrado el rostro de misericordia de Dios, se ha inclinado para curar el cuerpo y el alma.

Este es Jesús. Este es su corazón que nos mira a todos, que mira nuestras enfermedades, nuestros pecados. Es grande el amor de Jesús. Y así entra en Jerusalén con este amor, y nos mira a todos. Es una bella escena, llena de luz -la luz del amor de Jesús, el de su corazón-, de alegría, de fiesta.

Al comienzo de la Misa, también nosotros la hemos repetido. Hemos agitado nuestras palmas. También nosotros hemos acogido al Señor; también nosotros hemos expresado la alegría de acompañarlo, de saber que nos es cercano, presente en nosotros y en medio de nosotros como un amigo, como un hermano, también como rey, es decir, como faro luminoso de nuestra vida. Jesús es Dios, pero se ha abajado a caminar con nosotros. Es nuestro amigo, nuestro hermano. Aquí nos ilumina en el camino. Y así hoy lo hemos acogido. Y esta es la primera palabra que quería deciros: alegría.

No seáis nunca hombres y mujeres tristes: un cristiano jamás puede serlo. Nunca os dejéis vencer por el desánimo. Nuestra alegría no es algo que nace de tener tantas cosas, sino que nace de haber encontrado a una persona, Jesús, que está en medio de nosotros, nace de saber que, con él, nunca estamos solos, incluso en los momentos difíciles, aun cuando el camino de la vida tropieza con problemas y obstáculos que parecen insuperables..., y ¡hay tantos!

Y en este momento viene el enemigo, viene el diablo, tantas veces disfrazado de ángel, y de modo insidioso nos dice su palabra. ¡No lo escuchéis! ¡Sigamos a Jesús! Nosotros acompañamos, seguimos a Jesús, pero sobre todo sabemos que él nos acompaña y nos carga sobre sus hombros: en esto reside nuestra alegría, la esperanza que hemos de llevar en este mundo nuestro. Y por favor, ¡no os dejéis robar la esperanza! ¡No dejéis que os roben la esperanza! La que nos da Jesús.

Segunda palabra. ¿Por qué Jesús entra en Jerusalén? O, tal vez mejor, ¿cómo entra Jesús en Jerusalén? La multitud lo aclama como rey. Y él no se opone, no la hace callar (cf. Lc 19,39-40). Pero, ¿qué tipo de rey es Jesús? Mirémoslo: montado en un pollino, no tiene una corte que lo sigue, no está rodeado por un ejército, símbolo de fuerza. Quien lo acoge es gente humilde, sencilla, que tiene el buen sentido de ver en Jesús algo más; tiene el sentido de la fe, que dice: éste es el Salvador. Jesús no entra en la Ciudad Santa para recibir los honores reservados a los reyes de la tierra, a quien tiene poder, a quien domina; entra para ser azotado, insultado y ultrajado, como anuncia Isaías en la Primera Lectura (cf. Is 50,6); entra para recibir una corona de espinas, una caña, un manto de púrpura: su realeza será objeto de burla; entra para subir al Calvario cargando un madero. Y, entonces, he aquí la segunda palabra: cruz. Jesús entra en Jerusalén para morir en la cruz.

Y es precisamente aquí donde resplandece su ser rey según Dios: su trono regio es el madero de la cruz. Pienso en lo que Benedicto XVI decía los cardenales: "Sois príncipes, pero de un rey crucificado. Ése es el trono de Jesús. Jesús toma sobre sí...¿por qué la Cruz? Porque Jesús toma sobre sí el mal, la suciedad, el pecado del mundo, también el nuestro, el de todos nosotros, y lo lava, lo lava con su sangre, con la misericordia, con el amor de Dios. Miremos a nuestro alrededor: ¡cuántas heridas inflige el mal a la humanidad! Guerras, violencias, conflictos económicos que se abaten sobre los más débiles, la sed de dinero, que luego nadie puede llevarse consigo, debe dejarlo. Mi abuela nos decía cuando éramos niños: el sudario no tiene bolsillos. Amor al dinero, poder, la corrupción, las divisiones, los crímenes contra la vida humana y contra la creación.

Y también -cada uno de nosotros lo sabe y lo conoce- nuestros pecados personales: las faltas de amor y de respeto a Dios, al prójimo y a toda la creación. Y Jesús en la cruz siente todo el peso del mal, y con la fuerza del amor de Dios lo vence, lo derrota en su resurrección. Este es el bien que Jesús nos hace a todos sobre el trono de la Cruz. La cruz de Cristo, abrazada con amor, nunca conduce a la tristeza, sino a la alegría, a la alegría de ser salvados y de hace un poquito lo que Él hizo el día de su muerte.

Hoy están en esta plaza tantos jóvenes: desde hace 28 años, el Domingo de Ramos es la Jornada de la Juventud. Y esta es la tercera palabra: jóvenes. Queridos jóvenes, os he visto en la procesión, cuando entrabais; os imagino haciendo fiesta en torno a Jesús, agitando ramos de olivo; os imagino mientras aclamáis su nombre y expresáis la alegría de estar con él. Vosotros tenéis una parte importante en la celebración de la fe. Nos traéis la alegría de la fe y nos decís que tenemos que vivir la fe con un corazón joven, siempre, un corazón joven, incluso a los setenta, ochenta años. ¡Corazón joven!

Con Cristo el corazón nunca envejece. Pero todos sabemos, y vosotros lo sabéis bien, que el Rey a quien seguimos y nos acompaña es un Rey muy especial: es un Rey que ama hasta la cruz y que nos enseña a servir, a amar. Y vosotros no os avergonzáis de su cruz. Más aún, la abrazáis porque habéis comprendido que la verdadera alegría está en el don de sí mismo, en el don de sí, en salir de sí mismos y que con el amor de Dios Él ha triunfado sobre el mal precisamente con el amor.

Lleváis la cruz peregrina a través de todos los continentes, por las vías del mundo. La lleváis respondiendo a la invitación de Jesús: «Id y haced discípulos de todos los pueblos» (Mt 28,19), que es el tema de la Jornada Mundial de la Juventud de este año. La lleváis para decir a todos que, en la cruz, Jesús ha derribado el muro de la enemistad, que separa a los hombres y a los pueblos, y ha traído la reconciliación y la paz.

Queridos amigos, también yo me pongo en camino con vosotros, desde hoy, sobre las huellas del beato Juan Pablo II y Benedicto XVI. Ahora estamos ya cerca de la próxima etapa de esta gran peregrinación de la cruz. Miro con alegría al próximo mes de julio, en Río de Janeiro. Os doy cita en aquella gran ciudad de Brasil. Preparaos bien, sobre todo espiritualmente en vuestras comunidades, para que este encuentro sea un signo de fe para el mundo entero ¡Los jóvenes deben decir al mundo: es bueno ir con Jesús! ¡es bueno andar con Jesús! ¡es bueno el mensaje de Jesús!...¡es bueno salir de sí mismos, ir a la periferia del mundo y de la existencia para llevar a Jesús! Tres palabras: alegría, cruz, jóvenes.

Pidamos la intercesión de la Virgen María. Ella nos enseña el gozo del encuentro con Cristo, el amor con el que debemos mirarlo al pie de la cruz, el entusiasmo del corazón joven con el que hemos de seguirlo en esta Semana Santa y durante toda nuestra vida. Así sea."

ÁNGELUS: EL PAPA DESEA A LOS JÓVENES BUEN CAMINO A LA JMJ


Ciudad del Vaticano, 24 marzo 2013(VIS).- Finalizada la Misa del domingo de Ramos, el Santo Padre rezó el ángelus con los más 250.000 fieles que asistían a la celebración.

"Queridos hermanos y hermanas. Al terminar esta celebración, invoquemos la intercesión de la Virgen María para que nos acompañe durante la Semana Santa. Que ella, que siguió con fe a su Hijo hasta el Calvario, nos ayude a caminar tras él, llevando con serenidad y amor su cruz, para llegar a la alegría de la Pascua. Que la Virgen Dolorosa ampare especialmente a quien está viviendo situaciones particularmente difíciles, recordando en especial a los afectados por la tuberculosis, pues hoy se celebra el Día mundial contra esta enfermedad. Os encomiendo a María, ante todo a vosotros, queridos jóvenes, y vuestro itinerario hacia Río de Janeiro."

"En julio, ¡a Río! ¡Preparad espiritualmente el corazón!"

Al final, el Papa deseó a todos los jóvenes en diversas lenguas un buen camino hacia Río.

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